Je m’appelle Marie Choisne, j’ai bientôt 40 ans et je vis avec un trouble bipolaire. Selon le VIDAL, ce trouble, autrefois appelé psychose maniaco-dépressive, se caractérise par de fortes variations de l’humeur.
Mon parcours est marqué par un contexte familial difficile (divorce, violences, alcoolisme, perversité narcissique), qui a conduit à une première décompensation au lycée. Hospitalisée et d’abord soignée pour « dépression », j’ai ensuite été diagnostiquée bipolaire. Les traitements, parfois lourds, ont nécessité de nombreux ajustements, mais ils m’ont permis aujourd’hui d’avoir une vie plus équilibrée : je conduis, je sors avec mes amis et je me sens chanceuse.
La facette la plus difficile reste l’agressivité que la maladie peut provoquer, compliquant parfois mes relations. Malgré cela, j’ai trouvé de la force dans la foi, dans mes activités (dessin de mandalas, marche, engagement associatif avec Les Étincelles 72) et dans le soutien de proches bienveillants.
Cette épreuve m’a transformée : de réservée et timide, je suis devenue plus ouverte, confiante et extravertie. J’aime créer du lien entre les gens, et je considère que c’est mon véritable « super pouvoir ».
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